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mercredi 30 janvier 2013

ANTENNES RELAIS : DU NOUVEAU?



Dans la lettre de Bondy Ecologie de janvier nous vous invitions à signer une pétition pour soutenir le projet de loi présenté par Laurence Abeille.

Voici un extrait de cette lettre.

"31 janvier : Antennes relais
A Bondy Ecologie nous sommes électro sensibles. Nos interventions à la commission de concertation avec les opérateurs de téléphonie mobiles privilégient toujours le principe de précaution. Nous nous sommes ainsi opposés à l'installation de nouvelles antennes situées soit à coté d'une crèche, soit sur un équipements sportifs utilisé par les scolaires (stade Léo Lagrange).
Seule une nouvelle loi   peut vraiment nous défendre, et justement les associations nous informent d'un projet.
Le communiqué de Priartem
"Deux propositions de loi viennent d'être déposées à l'Assemblée Nationale. Elles n'ont ni la même ampleur, ni la même ambition. La proposition de loi présentée par les députés EELV à l'initiative de Laurence Abeille, députée du Val de Marne, sera discutée le 31 janvier 2013. C'est une première !
Cette proposition reprend plusieurs de nos revendications."
Vous voulez connaitre ces propositions : L'association "ROBIN DES TOIT"  a lancé une pétition pour soutenir le projet de loi dont voici le texte.

Bien sur les opérateurs ne sont pas restés inactifs voici les dernières infos sur le sujet :

http://www.robindestoits.org

Robin des Toits suspend sa participation au COPIC
Paris, le 28 Janvier 2013


Robin des Toits vient de suspendre sa participation au COPIC (Comité d'expérimentation de l'abaissement de l'exposition du public à 0,6 V/m).
Robin des Toits a été à l'initiative de cette expérimentation en 2009, lors du Grenelle des Ondes.
A ce jour, les travaux du COPIC ont montré qu'il était possible d'abaisser l'exposition du public à 0,6 V/m à Paris 14ème à condition de multiplier le nombre d'antennes-relais par trois ; à Grenoble en multipliant les antennes par 1,6 ; en revanche, nul besoin d'en rajouter à Kruth (Alsace) où l'exposition culmine à 0,3 V/m.
Ces résultats embarrassent les opérateurs car ils valident ce que Robin des Toits a toujours déclaré : sur le plan technique une exposition n'excédant pas 0,6 V/m fonctionne parfaitement mais à condition de reconfigurer le réseau d’antennes-relais, ce qui est moins rentable pour les industriels.
Or l'ANFR (Agence Nationale des Fréquences) souhaite ajouter de "nouveaux objectifs" à l’expérimentation initiale dans le but d’invalider le 0,6 V/m. Et l’association nationale Robin des Toits ne souhaite pas cautionner cette instrumentalisation de ses travaux.
Par ailleurs, la proposition de loi de Laurence Abeille (EELV) vient de passer en commission des affaires économiques où elle a été soumise à une cure d'amaigrissement radicale alors que la ministre de l'Ecologie Delphine Batho a, de son coté, l'intention de proposer un Projet de loi en Juin 2013 qui pourrait être bien plus favorable aux opérateurs qu’à la santé publique.
La ministre envisagerait-elle de s'appuyer sur les travaux biaisés du COPIC qui ont pour objet de gonfler le nombre d'antennes nécessaire à l'application du seuil de 0,6 V/m et qui seront rendus en Juin tout comme le rapport de l'ANSES  – quel timing ! – qui, lui, aura très probablement des conclusions beaucoup plus rassurantes que celles du rapport Bioinitiative 2012 ?...
Tout laisse à penser que le projet de loi de Madame Delphine BATHO préservera les intérêts des industriels, en "abaissant" l'exposition du public à 5 ou 6 V/m en lien avec les objectifs actuels de l'ANFR.
6 V/m est le seuil minimum acceptable pour les opérateurs, il permet de conserver le réseau d'antennes en l'état.
Robin des Toits suspend donc sa participation au COPIC et ce faisant "fige" les résultats actuels qui ont été réalisés de manière fiable.
Robin des Toits ne peut cautionner un projet à visée exclusivement économique qui se ferait au détriment de la santé publique.

Etienne CENDRIER
Porte-parole national


Nous avons une drôle de ministre de l'écologie qui passe son temps à soutenir le lobby nucléaire aujourd'hui, les opérateurs de téléphonie mobile demain ..et qui ne bouge pas quand on menace la forêt en Guyane avec les nouvelles autorisations données aux orpailleurs (voir ici). Désespérant..
                                                                                         
 Alain

samedi 26 janvier 2013

« La République du Mainguy »*


Moi bondynoise, j’entends participer aux projets concernant ma ville. Comment imaginer la transformation d’une école sans les enseignants, les parents, les habitants du quartier ? Même les petits élèves auraient pu émettre des vœux pour leur Maternelle Mainguy. Mais non, le projet est arrivé ficelé, on ne changera rien déclarent les élus.

Moi citoyenne, je suis obligée de respecter les règles votées par le Conseil Municipal, le Plan Local d’Urbanisme de 2011, par exemple, qui indique nombre de recommandations à suivre pour modifier un bâtiment d’intérêt patrimonial. C’est le cas de l’école Mainguy. Alors je suis atterrée de voir que la municipalité s’octroie le droit de déroger.

Moi ex enseignante, je veux de meilleures conditions d’accueil pour les élèves, mais pas à n’importe quel prix. A quoi cela sert-il d’avoir plus de salles si leur taille est réduite ? Entre 50 et 60 m2 nous rassure l’architecte ; mais le plan, la perspective grand angle et la maquette ne sont pas vraiment en accord entre eux ; si tout est « à peu près » comme cela, doit-on être rassuré ?

Moi l’incrédule, je fais remarquer qu’on nous donne une surface de cour non couverte qui ne correspond pas à la réalité pour qui se donne la peine de vérifier.

Moi mère de famille, je sais que le plein air est indispensable au bon développement des enfants, alors la partie découverte de la cour de récréation, sorte de couloir mesurant moins de 300 m2 pour 227 élèves à ce jour, ou 280 si les 11 classes prévues sont remplies, je trouve cela consternant. Ce sera chacun son tour, ne bousculez pas…

Moi prévoyante, je suis en droit d’exiger que nos élus le soient aussi ; 1,8 M€, sans les options nous dit-on, c’est déjà bien élevé, mais on n’entend aucune prévision sur le coût des préfabriqués logeant les élèves des Cours Moyens laissant leurs classes pour héberger tous les élèves de Maternelle durant l’année de travaux. Combien coûteront les frais de fonctionnement de ces locaux provisoires ? Je crains pour mes impôts.

Moi retraitée de la fonction publique, je sais que le devoir de réserve est un piège dans lequel les  enseignants ne pourront que tomber ; diront-ils la cohabitation difficile à l’école élémentaire entre des classes d’élèves de 2 à 9 ans pour les activités motrices et sportives par exemple, avec un seul préau et une cour occupée par des récréations par roulement ; diront-ils que le nombre d’enfants des 22 classes à faire déjeuner à la cantine est ingérable ; diront-ils que la surpopulation dans les locaux présente un danger et des conditions de travail dégradées, tant pour les enfants que pour les enseignants ?

Moi membre de l’association historique de Bondy, je n’accepte pas les non-réponses à nos questions, ni les promesses non tenues. Ce projet n’est pas assez préparé, il doit être reporté.




Moi électrice, j’entends que tous les élus aient suffisamment à l’avance les dossiers pour lesquels ils doivent voter, et qu’ils les étudient, comme cela aurait dû être fait pour ce projet de transformation de l’école Maternelle. J’aspire à ce que chacun d’entre eux vote enfin en son âme et conscience, sans pressions ni partialité liée à son appartenance politique. J’ai le droit, nous avons le droit, d’être représentés par TOUS nos élus, pas seulement par moins de deux tiers présents comme ce fût le cas lors du dernier Conseil Municipal qui a voté les yeux fermés le Permis de Construire de l’école Maternelle Mainguy.**

Y a-t-il d’autres Moi parmi Vous ?

* Remerciements à l’élu ayant nommé ainsi les habitants du Mainguy, signe de notre sens particulièrement développé en matière de démocratie participative.
**  37 pour, 1 contre, 2 abstentions, 1 refus de voter

mardi 15 janvier 2013

LA DHUIS A NOUVEAU MENACEE



L'entreprise PLACOPLATRE n'ayant pu devenir propriétaire de la DHUIS grâce la mobilisation (voir ICI) a décidé de présenter un projet d’exploitation à ciel ouvert qui viendrait  anéantir la majeure partie du bois Gratuel situé sur la commune de Villevaudé en venant buter contre la promenade de la Dhuis.
"Nos précédentes actions n’ont donc pas été vaines mais le site et la trame verte n’en demeurent pas moins gravement menacés.
Le bois Gratuel, parcouru par la Dhuis, est un élément charnière de la trame verte de l’Est Francilien.
S'il doit y avoir une exploitation du gypse, nous demandons que celle-ci soit réalisée de façon souterraine comme toutes les nouvelles exploitations de ce type dans l’Ouest Francilien et notamment celles du Val d’Oise (95) et au bois de Bernouille à Coubron (93)."
Pour obtenir cela une nouvelle pétition est en ligne :
Faites comme nous signer - la vite.