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mercredi 14 février 2018

EDF projette de construire une piscine-poubelle géante à Belleville-sur-Loire au lieu d'arrêter de produire des déchets ingérables !









Communiqué de presse - 13 février 2018

EDF projette de construire une piscine-poubelle géante à Belleville-sur-Loire au lieu d'arrêter de produire des déchets ingérables !

Le 13 février 2018, le site Reporterre a révélé le nouveau projet démentiel d’EDF. Dans la perspective de la prolongation du fonctionnement des réacteurs nucléaires et pour désengorger les quatre bassins de l’usine de La Hague où sont entreposés les combustibles usés, l’électricien souhaite construire une nouvelle « piscine de désactivation » géante près de la centrale de Belleville-sur Loire (Cher).
Nous condamnons fermement ce projet imposé, dangereux et coûteux. Plutôt que de créer une nouvelle poubelle, EDF doit couper le robinet et tarir la production de déchets radioactifs ingérables !
En France, les combustibles usés sont entreposés dans des « piscines de désactivation » le temps nécessaire à leur refroidissement (entre 3 et 5 ans). Si chaque centrale électronucléaire a sa propre piscine attenante au bâtiment réacteur, l’usine de La Hague (Manche) accueille 4 piscines dans lesquelles sont immergées plus de 10 000 tonnes de combustibles usés, représentant une centaine de coeurs de réacteur en attente d’un improbable "retraitement". Censé être temporaire, l’entreposage dans ces piscines dure depuis 40 ans. Conséquences : les bassins sont pleins à craquer et l’espace vient à manquer. Au lieu d’entamer une décroissance des stocks de combustibles usés en prévoyant l’arrêt de la production d’électricité d’origine nucléaire, EDF s’entête et projette de construire une piscine supplémentaire à Belleville-sur-Loire. Mais l’expérience de La Hague montre que l’utilisation de ces piscines va de pair avec des risques démesurés.

Des piscines vulnérables et des accidents potentiellement dramatiques

Les 4 piscines de refroidissement de l’usine de La Hague concentrent le plus gros volume de radioactivité d’Europe. Belleville-sur-Loire pourrait bientôt rivaliser avec cette installation. Surdimensionné, le bassin géant qu’EDF projette de construire à Belleville-sur-Loire pourrait accueillir jusqu’à 8000 tonnes de combustibles usés, soit l’équivalent de 93 cœurs de réacteurs.
Ce projet est d’autant plus préoccupant qu’EDF n’a jamais été très soucieuse de la protection des piscines de désactivation des réacteurs qu’elle exploite. La piscine centralisée de Belleville sera-t-elle protégée comme le recommande les autorités de sûreté nucléaire du monde entier depuis Fukushima ? Personne ne peut le dire. Et le risque grandit encore si EDF choisit de ne pas bunkériser le bâtiment qui renferme la piscine, comme c’est le cas à La Hague, où les bassins sont protégés par un vulgaire toit en tôle... Mais même avec une double coque de béton, en cas d’accident, la quantité de radioactivité relâchée dans l’atmosphère serait sans commune mesure avec les dégagements consécutifs à un accident dans le cœur d’un réacteur : concentrer au même endroit une telle quantité de matières radioactives comporte des risques intrinsèques. Et que dire des dangers que représenterait le transport à travers la France de quantités aussi considérables de déchets radioactifs ?
Le projet de piscine à Belleville-sur-Loire pose d’autant plus de problèmes de sûreté qu’il est censé accueillir les assemblages de MOX – un mélange d’oxydes d’uranium et de plutonium - un combustible particulier qui, quand il est usé, dégage beaucoup plus de radioactivité que les assemblages d’uranium « normaux ». Et comme le MOX ne peut pas être retraité ni réutilisé, l’entreposage provisoire dans cette piscine pourrait bien devenir un stockage permanent.
Enfin, en fonctionnement normal, ces piscines sont autorisées à rejeter de la radioactivité. Si une nouvelle poubelle de ce genre était construite, des radioéléments dangereux comme le tritium ou le krypton 85 se retrouveraient inévitablement dans l’environnement.

Un projet opaque et coûteux

EDF a mené ce projet en toute opacité. Au moment où Greenpeace remettait un rapport qui pointe la fragilité et la dangerosité des 62 piscines de refroidissement disséminées sur l’hexagone, EDF projette d’en construire une 63ème, de taille XXL. Discuté en catimini, bien à l’abri des choix démocratiques et loin des enjeux énergétiques, le projet a été gardé secret par EDF. Encore une fois, les citoyens et les habitants de la région sont mis devant le fait accompli.
Pourtant, l’idée est dans les tuyaux depuis longtemps. Pressée par l’ASN - qui l’invitait dès 2013 à « réviser sa stratégie en matière de gestion et d’entreposage du combustible usé, en proposant de nouvelles modalités d’entreposage » - EDF, pour se mettre en conformité avec le Plan national de gestion des matières et des déchets radioactifs, a choisi encore une fois la pire des options.
Pour EDF et les promoteurs de l’atome, la construction d’une telle installation n’est qu’une manière de garantir de nouveaux débouchés à une industrie nucléaire en perte de vitesse et de prétendre assurer la gestion des combustibles usés pour une nouvelle période.
Le Réseau “Sortir du nucléaire“ dénonce fermement ce projet et, aux côtés des associations de la région, s’opposera résolument à son implantation. En aucun cas cette piscine ne constitue une « solution » au problème de l’accumulation des déchets radioactifs. Pour ne pas engendrer de nouveaux risques et faire peser les coûts d’une installation démesurée sur les citoyens, la seule solution consiste à tarir la production de ces déchets ingérables.

 A lire également les articles d’Émilie Massemin dans  REPORTERRE  :

 https://reporterre.net/EXCLUSIF-EDF-veut-construire-une-piscine-geante-de-dechets-nucleaires-a

https://reporterre.net/Dechets-nucleaires-les-piscines-de-La-Hague-vont-deborder

dimanche 11 février 2018

Fontenay-Sous-Bois : Stoppons l’opération immobilière rue des Mocards !



Décidément nous ne sommes pas les seuls à nous opposer à l'urbanisation délirante qui nous est proposée.
Cette pétition nous a été envoyée par des ami-e-s, n'hésitez pas a relayer l'info.



FONTENAYSIENNES, FONTENAYSIENS, HABITANTES ET HABITANTS de la rue des Mocards et de son quartier,

VOUS CONNAISSEZ la rue des Mocards, petite rue étroite, en courbe, à double sens et sans visibilité,
  • où il est impossible à deux voitures de se croiser,
  • très fréquentée tant par les automobilistes qui rejoignent Val-de-Fontenay et l’autoroute que par les passants qui sont souvent des mères de famille avec leurs enfants car les écoles ne sont pas loin (Annexe de l’Ecole maternelle Elisa Lesourd, Ecole maternelle Françoise Dolto, etc…), ou encore par les cyclistes circulant dans les deux sens,
  • dotée de trottoirs peu larges, souvent encombrés de containers à ordures, qui obligent à emprunter la chaussée, notamment lorsqu’il s’agit de passer avec une poussette.
SACHEZ QU’UN PERMIS DE CONSTRUIRE A ÉTÉ ACCORDÉ POUR UNE CONSTRUCTION QUI VA BOULEVERSER NOTRE QUARTIER
UNE OPÉRATION DENSE, MASSIVE ET DISCORDANTE
  • le projet prévoit la construction de 27 logements dont 9 logements sociaux aux 36 et 40 de la rue des Mocards répartis en 3 bâtiments R+ 2, R+3 et R +4 ;
  • le bétonnage quasi intégral de ces deux parcelles, dans un quartier jusque-là résidentiel et végétalisé ;
  • la réalisation en sous-sol de 29 places de stationnement pour voiture ;
  • la réduction à peau de chagrin des espaces verts ;
  • une architecture en totale discordance avec les avoisinants, tous en retrait des trottoirs.
UNE OPÉRATION QUI PORTE ATTEINTE À LA SÉCURITÉ
  • l’accès alterné au parking, prévu pour seulement 1 véhicule, se situe au point précis de la courbe de la rue des Mocards, où il n’existe aucune visibilité, d’où un risque avéré d’accidents et d’embouteillages ;
  • d’ailleurs, la densité de la construction a été expressément dénoncée par le Directeur des Espaces Publics et des Départements dans son Avis du 24/08/2017(*), - avis dont l’arrêté du permis de construire ne tient pas compte : (*) « … cette construction de 27 logements va considérablement augmenter le flux des véhicules. Il est à noter qu’actuellement, aux heures d’affluence le trafic est déjà important. De plus, au regard du plan fourni, il n’y a pas d’emplacement en extérieur lors du ramassage des ordures ménagères. De fait, les containers vont encombrer le trottoir. Au vu de l’étroitesse de la rue, le cheminement piéton ne s’effectuera pas en toute sécurité… ».

CETTE OPÉRATION N'A PAS SA PLACE RUE DES MOCARDS !!!
FAITES VALOIR VOTRE OPINION EN SIGNANT LA PÉTITION ET DIFFUSEZ LA UN MAXIMUM AUTOUR DE VOUS.
Cette pétition sera remise à:
  • Maire de Fontenay-sous-bois
    Jean-Philippe GAUTRAIS
  • 12e Adjoint au Maire délégué à l’Environnement et au développement durable
    Philippe CORNELIS
  • Conseiller municipal délégué à la Voirie, circulation et aux transport
    Claude MALLERIN

vendredi 9 février 2018

La ville de Montreuil met ses Murs à Pêches en danger ! Signez la pétition.




COMMUNIQUE DE LA FEDERATION DES MURS A PÊCHES



Bonjour,

Nous vous prions de retrouver le communiqué de presse de la Fédération des Murs à Pêches ci-dessous.

Indigné par le projet "EIF" initié par la ville de Montreuil, Est Ensemble et l'Etat dans le cadre de l'appel à projet métropolitain "Inventons la Métropole", la Fédération des Murs à Pêches appelle le plus grand nombre à signe une pétition en ligne que nous remettrons au maire de Montreuil pour demander le retrait du projet et engager un véritable programme de valorisation des Murs à Pêches.

Nous restons disponibles pour plus d'informations.

Cordialement,

La Fédération des Murs à Pêches
Pour la sauvegarde d'un héritage Montreuillois
Organisateur du Festival des Murs à Pêches
 






EIF : la ville de Montreuil met ses Murs à Pêches en danger !

La Fédération des Murs à Pêches s'indigne du projet « EIF », initié par la ville de Montreuil, Est Ensemble et l'État, dans le cadre d'un appel à projet métropolitain. Elle appelle le plus grand nombre à signer une pétition en ligne, que nous remettrons au maire de Montreuil, pour s'opposer au projet Bouygues et demander à engager un véritable programme de valorisation des Murs à Pêches.

Un patrimoine vivant en danger

Les Murs à Pêches racontent l'histoire et l'identité de Montreuil. Cet espace naturel dessine un paysage agricole singulier plus que jamais indispensable face aux enjeux environnementaux et sociétaux de notre époque. Pourtant, le site se détériore, les associations sont toujours plus seules sur le terrain et, derrière les discours politiques, il n'existe aucune volonté ou stratégie de préservation de ce patrimoine.

L'appel à projet métropolitain, un effet d'aubaine qui justifierait tout pour la ville

Nos élus s'étaient toujours plaints de ne pas disposer de surface suffisante pour réaliser des projets d'envergure sur le quartier des Murs à Pêches. Et voilà que la ville, la communauté d'agglomération et l'Epfif, trouvent opportuns de céder des parcelles publiques à un promoteur privé, mieux, une multinationale (Bouygues), dans le cadre d'un appel à projet métropolitain !

Si nous pensons la reconversion de l'usine EIF nécessaire, elle doit se faire en cohérence avec un projet global pour le site. C'est pourquoi nous n'acceptons pas la destruction de 3700m² des murs à pêches attenants à cette usine pour y construire 85 logements. De la même façon, comment envisager qu'un promoteur immobilier devienne gestionnaire d'autres 2900m² de parcelles pourtant classées patrimoine d'intérêt national ? Nous n'acceptons pas que la ville brade ainsi notre patrimoine commun.

Une démocratie toute en façade

Contrairement à ce qu'affirment les élus, la procédure opaque de l'appel à projet métropolitain ne permets pas l'émergence d'une concertation. Pour cela, il aurait fallu échanger lors de la rédaction du cahier des charges de cet appel à projet.

Il est encore temps : nos propositions

Nous demandons à la ville de Montreuil de se retirer de l'appel à projet métropolitain, comme l'a fait la ville de Gentilly dans le cadre du même appel à projet.

Nous demandons la création d'une véritable structure projet de type Groupement d'Intérêt Public (GIP) qui permette de réunir les acteurs et usagers du site afin de rédiger un projet global des Murs à Pêches et de mobiliser, sur un socle de finances publiques, des financements privés complémentaires : partenariat, mécénat, concession, prestations …

L'avenir des Murs à Pêches, un enjeu pour tout Montreuil

Par le seul engagement d'habitants et de passionnés, les Murs à Pêches vivent de nombreuses activités qui devraient inspirer la municipalité : plusieurs hectares de jardins potagers et fruitiers historiques ou partagés, un festival qui rassemble plus de 12 000 personnes, des ateliers pédagogiques autour des enjeux de l'agriculture et l'alimentation, des chantiers d'insertion pour restaurer les murs et créer des solidarités, des visites guidées, et encore d'autres espaces d'expressions culturels, de partage, …

Suite à l'inaction de la ville, des parcelles jusqu'ici préservées sont squattées ou transformées en décharge. Quel gâchis ! Ce quartier pourrait devenir le « centre vert » de Montreuil. Ouvert, balisé de sentiers et animé de projets à taille humaine, il deviendrait un lieu de rencontre privilégié pour les habitants qui le connaissent mal et n'en voient que des clôtures.

Au-delà du potentiel historique de ce site, la municipalité de Montreuil devrait pourtant savoir qu'elle dispose là d'une richesse incommensurable pour opérer la transition écologique de son territoire, et que dans cette entreprise, ses citoyens sont une force, et non ses opposants.

La Fédération des Murs à Pêches


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