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jeudi 19 janvier 2017

Hommage à Jean Paul Dupont , l'ami poéte





"En janvier 2016, Jean-Paul Dupont, ancien directeur de la Bibliothèque Denis Diderot de Bondy, nous a quittés.

Il a été l'artisan, le fondateur de cette bibliothèque. D'une grande discrétion, d'une grande présence auprès du public bondynois et à son personnel, en homme responsable il n'a pas ménagé son temps ni sa personne, durant les trente ans qu'il a occupé ce poste.

La bibliothèque porte son empreinte et son souvenir.

Amoureux des mots et des images, poète méconnu, il laisse une œuvre importante.

Durant les derniers mois de sa vie, une correspondance avec un ami peintre/photographe témoigne de ses talents. Un livre "Poexils" à été édité par les soins de sa famille et de son ami.
En novembre prochain, la bibliothèque fêtera ses trente ans, occasion de lui rendre un véritable hommage.

Pour être au plus près de la nature et des chemins de randonnée, il s'était retiré dans le Jura."


Monique BERNARD.

 Nous vous proposons de découvrir l'un de ses poèmes. 


mercredi 7 janvier 2015

JE SUIS CHARLIE







Trop tristes pour faire un communiqué.
Trop inquiets pour notre ami Fabrice Nicolino (grièvement blessé dans cet attentat) à qui nous souhaitons un prompt rétablissement.
Nous participerons aux gestes de solidarité annoncés pour demain (Bondy 17h30 à la mairie et Paris 19h).
Il y avait beaucoup de monde et d'émotion ce soir à Montreuil (ou vivait TIGNOUS).




"Se souvenir des mots du PM norvégien, après l'attentat d'Oslo et le massacre d'Utoya"




dimanche 2 novembre 2014

Hommage à Rémi Fraisse



 En mémoire de Rémi Fraisse nous donnons la parole aux associations environnementales pacifistes impliquées dans la lutte contre le barrage de Sivens.

Voici le communiqué de FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT 







Dimanche 2 novembre 2014, à 16 : 00, nous vous donnons rendez-vous devant le Mur pour la Paix, sur le Champ de Mars, Paris 7e pour un grand sit-in pacifique de recueillement en la mémoire de Rémi Fraisse, jeune naturaliste passionné de botanique et engagé au sein du réseau associatif pour la préservation de notre environnement, tué à Sivens (Tarn).
Dans la nuit du 25 au 26 octobre, Rémi Fraisse, 21 ans, jeune naturaliste passionné de botanique et engagé au sein du réseau associatif pour la préservation de notre environnement, a été tué à l'occasion d’une manifestation contre le projet de barrage à Sivens, dans le Tarn.

Sit-in pacifique en mémoire de Rémi, militant écologiste mort à Sivens

Dimanche 2 novembre 2014 - 16 : 00 

Mur pour la Paix - Champ de Mars

Paris 7e


Rémi était bénévole à Nature Midi-Pyrénées, une association du mouvement France Nature Environnement. Nous appelons ce dimanche 2 novembre à un grand sit-in pacifique de recueillement en sa mémoire, sans slogan ni banderole, à 16:00, devant le Mur pour la Paix, Paris 7e. 
La Renoncule à feuilles d'ophioglosse, plante dont Rémi, botaniste, était spécialiste, sera le symbole de ce recueillement et de son engagement pour la nature. Une image de cette fleur, à imprimer et découper, peut être téléchargée en cliquant ici (à imprimer en A4)*. Nous invitons chacun à se l'approprier et à la porter de façon visible lors du sit-in. Un registre de condoléances permettra à chacun d’exprimer son soutien.   




Si vous ne pouvez pas être là mais que vous souhaitez vous associer à ce sit-in, nous vous invitons à poser, dimanche soir à 18 : 00, une bougie sur le rebord de votre fenêtre et à arborer la renoncule en signe de soutien. 

Dossier complet de FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT sur le projet de barrage : http://www.fne.asso.fr/fr/nos-actions/sivens/304m-de-large-12m-de-haut-et-2km-de-long-dincompetences.html



Et nous reproduisons ici la tribune d'agir pour l'environnement.




#Sivens : Des armes et des larmes...

Tribune de Stéphen Kerckhove, délégué général d'Agir pour l'Environnement
Il n'y a pas de mots pour exprimer la douleur d'une famille meurtrie par la mort d'un enfant. De violences en souffrances, le décès d'un manifestant doit déboucher sur le silence de tous. Recueillement qui doit précéder une véritable réflexion sur les déterminants qui ont conduit à ce drame.
L'usage d'une grenade offensive ayant entrainé la mort d'un jeune homme de 21 ans n'est pas une bavure mais le fruit d'une tension auto-entretenue visant à dissuader celles et ceux qui s'opposent à l'un de ces trop nombreux grands projets inutiles et imposés. Depuis plusieurs semaines, la violence policière fait écho à une mobilisation citoyenne de plus en plus déterminée et radicale. Chacun pouvait mesurer les risques engendrés par une telle situation mais personne n'a pu, voulu ou osé rechercher une solution amiable. Pour certains élus locaux, les délices de la confrontation, la volonté d'en découdre et de ne pas « perdre la face » ont ainsi été privilégiés.
Cette cristallisation est le symptôme d'une démocratie malade. Ce drame révèle une chose : en cas de conflit, il n'existe pas de cadre démocratique permettant une expression apaisée des oppositions.

Dépositaires d'une légitimité élective de moins en mois représentative, les élus se sont enfermés dans le respect scrupuleux d'outils (enquête publique, déclaration publique, débat public...) qui ne répondent plus aux nécessités du moment.

Par facilité, élus locaux et adeptes d'une gouvernance instrumentale se plient aux contraintes d'une démocratie factice. Au terme de ce jeu de dupes, ces projets contestés sont imposés et conduisent à ces boutons de fièvre démocratique. Faute d'être entendue, la contestation force la voix.
La Commission Nationale du Débat Public doit jouer un rôle de médiateur. Petits et grands projets doivent pouvoir faire l'objet d'un échange démocratique où le jeu de postures laisserait place au débat. Reste que de trop nombreux exemples ont entamé la confiance que l'on pouvait avoir en ces outils éminemment démocratiques. Le recours à cette commission ne peut tenir lieu de passage obligé. Le débat doit être le théâtre d'une confrontation respectueuse, d'une écoute réciproque et d'un respect mutuel. L'honnêteté doit présider à l'organisation de ces débats; au risque de conduire à ces violences qui ne sont que la conséquence d'une malfaçon démocratique.
A Sivens, comme à Notre-Dame des Landes, à Drucat, à Nonant le Pin et dans des dizaines d'autres lieux en France, une alerte citoyenne doit pouvoir suspendre un projet afin que de nouvelles expertises puissent être menées. Face à la brutalité de certaines décisions prises par des élus trop sûrs d'eux-même, il y a lieu de restaurer la confiance en nos institutions et réintroduire de la rationalité et de l'objectivité dans la décision publique.
Dans le Tarn, le recours à deux experts indépendants missionnés pour évaluer le bien-fondé du projet de barrage a conduit les élus locaux à accélérer la destruction de la zone humide. Ce passage en force est révélateur d'une volonté de fonder la décision politique sur une base contestable et contestée. Au lieu de tenter d'objectiver la controverse, le président du Conseil général du Tarn a voulu ériger le caprice d'enfants gâtés de la démocratie en mode de gouvernance.
Or, ce jusqu'au boutisme conduit la mobilisation citoyenne à se radicaliser, justifiant en retour l'usage d'une force, qui, pour être « légale », n'en reste pas moins meurtrière et illégitime.
Au regard des très nombreux projets d'aménagement contestés, il y a urgence à redéfinir le cadre démocratique et sortir par le haut de conflits, qui sans médiation, conduisent à la violence et aux larmes.
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Pour ne rien manquer d'Agir pour l'Environnement et ses actions, comme plusieurs dizaines de milliers d'autres citoyens :