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vendredi 27 janvier 2017

NON À L’ABATTAGE DE L’AGENCE DES ESPACES VERTS

L'éducation à l'environnement n'est pas une priorité pour Mme Pécresse.

Pour en savoir plus nous vous proposons ci dessous le communiqué des personnels de l'agence des espaces verts, un article de la gazette et lien pour soutien éventuel


.

L’Agence des espaces verts (AEV) a été auditée par la Chambre Régionale des Comptes entre 2014 et 2015.

Aujourd’hui la Direction et le Conseil d’Administration de l’AEV ont fait le choix de suivre à la lettre  les préconisations du rapport de la CRC.
Il en résulte un impact négatif sous-évalué sur les missions de l’Agence ainsi que sur l’organisation des services.

Une feuille de route était attendue par tout le personnel, seules trois orientations ont été annoncées par mail et sans concertation avec les services :
Lien vers le communiqué de presse du 06/12/16 de Mme CABRIT, présidente de l’AEV :
I – BRADERIE d’une partie du patrimoine naturel régional, acquis et entretenu pour les franciliens depuis 40 ANS, protégeant des espaces naturels et agricoles de l’extension insatiable de l’urbanisation.
II – RENONCEMENT A LA MISSION D'ÉDUCATION A L’ENVIRONNEMENT : Sous prétexte de consolidation, on coupe nos racines ! Active depuis 17 ans, 10000 enfants et adultes franciliens à l’année  ne seront plus accueillis et sensibilisés par les 15 agents éco-animateurs.
III – MUTUALISATION : volonté de regrouper les moyens financiers, organisationnels voire humains des services supports avec ceux du Conseil Régional = réduction de personnel = perte de considération des spécificités de nos missions.
La transversalité avec les  acteurs de terrain ainsi que la réactivité liée aux besoins spécifiques et techniques risquent de ne plus être pris en compte. 
Conscients de la baisse drastique des budgets de fonctionnement, les agents de l’AEV ont participé à la recherche et à la mise en place de mesures d’économies tout en travaillant encore et toujours pour garantir un  service public de qualité aux usagers. Cela ne semble vraisemblablement pas suffisant !
POUR QUE L’AEV PUISSE CONTINUER A GÉRER ET A PRÉSERVER LES ESPACES NATURELS RÉGIONAUX DE LA MEILLEURE MANIÈRE, SIGNEZ !
Un sondage du personnel avait été réalisé afin d’obtenir la feuille de route tant attendue, voici le lien pour découvrir les statistiques clé !
https://drive.google.com/open?id=0B5KN0NI2qW1JM2ZiWng1WTR2Ukk
Cette pétition sera remise à:
  • Présidente de la région Ile de France
    Madame Valérie Pécresse
  • Présidente de l'Agence des Espaces Verts
    Anne CABRIT



PESTICIDES : DEMANDONS DES MESURES DE PROTECTION DES RIVERAINS



Un message de FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT.


Le projet d'arrêté relatif à la mise sur le marché et à l’utilisation des produits phytopharmaceutiques et de leurs adjuvants visés à l’article L. 253-1 du code rural et de la pêche maritime est soumis à consultation du public jusqu’au 3 février 2017. C'est un texte fondamental pour l'encadrement de l'usage des pesticides en France.
Vous avez été nombreux à vous mobiliser à l'automne dernier pour que ce texte intègre des mesures de protection des riverains des épandages de pesticides (plus de 2700 mails envoyés aux Ministres concernés).
La dernière version du texte, soumise à consultation, ne contient plus aucune mesure de protection des riverains. Nous vous demandons donc de vous mobiliser massivement, pour répondre à cette consultation publique avant le 3 février 2017, à l'aide de la réponse-type proposée sur ce lien (et ci dessous) que nous vous proposons de reprendre et d'adapter. Pensez à nous mettre en copie de vos envois et à diffuser largement l'information autour de vous.


www.fne.asso.fr




Écrivez un mail à cette adresse : consultations-public.bib.dgal@agriculture.gouv.fr
Pour vous y aider, nous vous proposons de copier  le texte ci-dessous ou de vous en inspirer. N'oubliez pas ensuite de partager cet article pour donner de l'ampleur à la mobilisation
Objet : "arrêté utilisation PPP"


Madame, Monsieur,
Le projet d’arrêté Projet d'arrêté relatif à la mise sur le marché et à l’utilisation des produits phytopharmaceutiques et de leurs adjuvants visés à l’article L. 253-1 du code rural et de la pêche maritime est soumis à consultation du public jusqu’au 3 février 2017.
Je souhaite attirer l’attention des pouvoirs publics sur une grave lacune de ce projet d’arrêté, qui ne comporte aucune mesure de protection des riverains vis-à-vis des épandages de pesticides.
Je demande que les épandages de produits chimiques de synthèse soient notamment encadrés par les dispositions suivantes :
- interdiction de pulvériser des produits à moins 10 mètres des zones adjacentes, qu’il s’agisse de lieux habités ou de zones naturelles (cours d’eau, points d’eau, forêts …) ou cultivées
- en arboriculture, où la pulvérisation se fait en hauteur avec une dispersion beaucoup plus large, interdiction de pulvériser des produits à moins de 50 mètres des lieux d’habitation
- une possibilité de dérogation à ces distances uniquement si la technique de pulvérisation utilisée est à faible dispersion ou si la parcelle traitée est isolée par des obstacles végétaux (comme des haies) ou artificiels (comme des filets).
Je rappelle que la consommation de pesticides continue d'augmenter en France.
Pourtant, leurs impacts négatifs sur l’environnement (pollutions des eaux, pertes en biodiversité, appauvrissement des sols, etc.) sont aujourd'hui avérés. Les pesticides imprègnent tous les milieux naturels avec 92% des cours d’eau pollués et dans des régions d’usage intensif, des impacts indiscutables sur la qualité de l’air.
De plus, l’expertise collective de l’Inserm, publiée en 2013, a mis en évidence une association entre les expositions aux pesticides et certaines pathologies chroniques, notamment certains cancers, certaines maladies neurologiques (maladie de Parkinson, maladie d’Alzheimer, troubles cognitifs...) et certains troubles de la reproduction et du développement. Dans son récent rapport sur les expositions professionnelles, l’ANSES recommande clairement la réduction du recours aux pesticides ainsi que le renforcement des mesures de prévention. L’enjeu sanitaire est donc également important pour les agriculteurs eux-mêmes.
Il devient impératif de réduire l’exposition des populations à ces produits. Les Français y sont d’ailleurs de plus en plus attentifs, comme l’a montré le retentissement du dernier reportage de Cash Investigation sur le sujet. Nous y sommes exposés via notre alimentation, mais l’épandage de ces produits est aussi un moment à haut risque de contamination pour les riverains.
C’est pourquoi nous devons mettre tout en œuvre pour réduire rapidement de moitié l’usage des pesticides en France, supprimer les molécules les plus dangereuses pour la santé et l’environnement, mais aussi prendre dès à présent toutes les mesures pour protéger les riverains des épandages de ces produits.

jeudi 19 janvier 2017

Hommage à Jean Paul Dupont , l'ami poéte





"En janvier 2016, Jean-Paul Dupont, ancien directeur de la Bibliothèque Denis Diderot de Bondy, nous a quittés.

Il a été l'artisan, le fondateur de cette bibliothèque. D'une grande discrétion, d'une grande présence auprès du public bondynois et à son personnel, en homme responsable il n'a pas ménagé son temps ni sa personne, durant les trente ans qu'il a occupé ce poste.

La bibliothèque porte son empreinte et son souvenir.

Amoureux des mots et des images, poète méconnu, il laisse une œuvre importante.

Durant les derniers mois de sa vie, une correspondance avec un ami peintre/photographe témoigne de ses talents. Un livre "Poexils" à été édité par les soins de sa famille et de son ami.
En novembre prochain, la bibliothèque fêtera ses trente ans, occasion de lui rendre un véritable hommage.

Pour être au plus près de la nature et des chemins de randonnée, il s'était retiré dans le Jura."


Monique BERNARD.

 Nous vous proposons de découvrir l'un de ses poèmes. 


mardi 17 janvier 2017

La ferme des 1000 vaches : La chasse aux écologistes se poursuit : Le procès de l'agricultrice retraitée Dominique Henry.



Voici l'histoire et le témoignage de Dominique Henry qui refuse d'être fichée avec les criminels pour son action de lanceuse d'alerte.
Pour commencer un extrait d'article de France info- Franche Comté évoquant  son procès tenu le 12 janvier 2017 suivi par son témoignage.
Article complet ICI




La militante Dominique Henry très soutenue pour son audience au tribunal
Dominique Henry, agricultrice du Haut-Doubs retraitée, était convoquée ce jeudi au tribunal correctionnel de Montbéliard pour refus de donner son ADN. La militante est impliquée dans le démontage de la ferme des mille vaches en 2014 dans la Somme. Un comité de soutien s'est constitué autour d'elle.
Par Florence Cicolella

 
"Syndicalistes, parlementaires, membres d'associations ou simples citoyens, ils sont nombreux à soutenir Dominique Henry. Réunis au centre social Jules Verne de Montbéliard puis en cortège vers la cité judiciaire, ils plaident pour la militante de la confédération paysanne, devenue en Franche-Comté le symbole de la lutte pour une agriculture respectueuse de l'environnement, des bêtes et des hommes.

En mai 2014, cette agricultrice de Grand' Combe-des-bois, dans le Haut-Doubs, aujourd'hui à la retraite, participe au démontage de la ferme des mille vaches dans la Somme. Une action non violente mais illégale. La justice la condamne à quatre mois de prison avec sursis, transformés en 2015 en 3 000 € avec sursis. Dominique Henry obtient même avec ses trois camarades le statut de "lanceur d'alerte".

Mais la justice veut prélever son ADN pour l'inscrire dans un fichier national. Dominique Henry refuse. Les gendarmes du Russey reviennent à la charge en mai dernier. Mais rien à faire, la militante ne veut pas figurer aux côtés des criminels et délinquants, et ce pour les quarante années à venir. "Il s'agit d'une action syndicale assumée, pour le bien commun, qui ne justifie pas un fichage national. Cela rappelle les heures les plus sombres de notre histoire", s'explique Dominique Henry.

C'est la position qu'elle a défendu à 14 h devant le tribunal correctionnel de Montbéliard. La Procureur a réclamé 1 000 € d'amende pour cette infraction, refus de se soumettre à un prélèvement biologique. La décision a été mise en délibéré au 19 janvier."



 


Exposé des faits...



Dominique Henry était l'une des cinq gardés à vue suite à l'action de l'usine des 1000 vaches, elle nous livre son témoignage.

Quand j'ai entendu parler de cette action à l'usine des 1000 vaches, je n'ai pas hésité. Cet endroit où 1000 vaches et 750 veaux et génisses seront enfermés en permanence me donne la nausée...

Dominique Henry à sa sortie de garde à vue       :                                                          Le projet imaginé par M. Ramery ( entrepreneur en BTP déjà patron de 3500 salariés) prévoit de produire de l'électricité à partir d'un immense méthaniseur alimenté par le lisier, le fumier, des résidus de céréales et autres végétaux. Le méthane libéré par la fermentation alimente un générateur électrique d'une puissance équivalente à 25 éoliennes. Le courant sera racheté par EDF. Encouragé par les primes, le méthane agricole est un nouvel agro-business. Le lait n'est qu'un sous-produit du lisier, du lait low cost, vendu à moins 20% du prix du marché.

Un projet démesuré, aux conséquences environnementales et sociales inadmissibles, pour le profit d'une seule personne ( M. Ramery fait partie des 350 personnes les plus riches de France ). Antidémocratique. Le maire de Drucat, le village concerné, est contre ; les villageois ont monté une association pour défendre leur cadre de vie (Novissen). Les villageois ne peuvent se faire entendre ; les agriculteurs, prônant une agriculture paysanne créatrice d'emplois et fournissant des produits de qualité, sont mis au rebut.  Il est temps de provoquer un débat public sur l'orientation de l'agriculture dans notre pays. Action.

Mercredi 28 mai au petit matin, nous sommes une soixantaine motivés à nous approcher des immenses bâtiments. Démonter, dévisser, déboulonner, ne rien casser bien sûr. Tout reste sur place sauf une partie du matériel qui doit être remis à Stéphane Le Foll qui déjeune le jour même à la Villette (Paris) avec Ségolène Royal. Un groupe part assez rapidement dans ce but.

Un ouvrier arrive, agressif. Bien sûr, c'est son outil de travail. Certains essaient en vain de discuter. Les journalistes arrivent, plusieurs d'entre nous sont interviewés. Les forces de l'ordre ne tardent pas et vont directement vers 4 personnes pour relever leur identité. Tous les militants présents s'étonnent et donnent leur carte d'identité, pour cette action revendiquée collectivement.

Dès que tous les journalistes attendus sont venus, nous décidons de lever le camp. En arrivant aux véhicules on aperçoit les fourgons qui déchargent les CRS. J'ai à peine le temps de comprendre qu'ils sont sur moi pour m'embarquer. Des militants s'interposent, montrent leurs outils, demandent à être arrêtés mais rien n'y fait. Je me retrouve embarquée avec 3 gendarmes dans un fourgon qui roule à vive allure vers Hallencourt. Le temps est suspendu.

9H30. Je suis placée en garde à vue. Interrogatoire : qu'est-ce que je faisais là ? Dans quel but ? Comment ? Etc, etc....une seule réponse : le silence ! L'adjudant tape plein de choses sur son ordi, me réinterroge, retape ….vu mon refus de répondre, les questions se font plus rares.

12H. Je demande si j'ai le droit de manger, ce n'est visiblement pas prévu, j'ai quand même droit à une barquette réchauffée d'une bouillie indéfinissable. Pour les toilettes je suis accompagnée, porte ouverte, super !

13H. Transfert à Abbeville à un train d'enfer avec 3 gendarmes. J'aperçois quelques manifestants à l'arrivée de la gendarmerie, ça réchauffe le cœur. Je ne sais pas combien ont été arrêtés.
L'interrogatoire recommence. On me dit que si je ne dis rien la garde à vue va durer. On me laisse mon sac pour l'instant, je peux dessiner entre les questions.
Je peux voir mon avocat. Il m'explique que la garde à vue peut durer 24 h. Je commence à comprendre que je dois m'armer de patience.

18H. On m'emmène à une confrontation avec un ouvrier du site qui a photographié 4 personnes en action. C'est comme ça qu'ils ont choisi.

19H30. Convocation devant le substitut du procureur qui me reproche dégradation et vol en réunion. Ma garde à vue est prolongée jusqu'à 9h30 le jeudi.

On me transfère à Hallencourt pour la nuit. On m'ouvre la porte d'un « cachot » (comment appeler ça autrement?) où je réalise que je vais devoir passer la nuit. Un sommier en béton, un « matelas » en plastique de 5 cm d'épaisseur, des couvertures de l'armée, un trou au fond pour les besoins (sans chasse d'eau). On me retire toutes mes affaires. On m'explique que je pourrais me suicider ; j'ai beau expliquer que je ne suis pas du tout suicidaire, que j'ai 4 enfants et 6 petits-enfants, rien n'y fait. Quand la lourde porte se referme sur moi (combien de verrous ? 4 au moins) je suis sous le choc. Je ressens une telle inhumanité. J'aime écrire, lire, mais on ne me laisse rien. Je suis face à 4 murs sales et à un trou. J'ai quelques instants le sentiment que je ne suis plus rien. Il ne s'agit pas seulement de privation de liberté, c'est autre chose ; dans quel but agissent-ils ainsi ? Je pleure un bon coup puis je m'organise pour gérer mon temps : quelques mouvements de yoga, que passer en revue dans ma tête pour que ce temps se déroule au mieux. Je réussis à dormir. Le lendemain matin je demande à faire ma toilette ; ce n'est visiblement pas prévu non plus, on me trouve 2
lingettes minuscules. Pas d'eau.

Jeudi 29 mai 9h. Retransfert à Abbeville. Je comprends que la garde à vue est prolongée de 24h. Je suis blasée. Mais les manifestants sont là, je les entends et je les aperçois même par la fenêtre, ça fait vraiment chaud au cœur. Ils ne désarment pas. Je vois sur les journaux laissés sur le bureau que le porte-parole de la Conf a été arrêté en revenant pour nous soutenir.(J'apprendrai plus tard comment il a été plaqué au sol par les gardes du corps de M. Le Foll et la violence de son arrestation ). Les médias sont bien présents. Entre les questions je dessine : notre ferme, les champs, les vaches, chacune avec son nom et son caractère. Les militants me font porter des sandwichs, trop bien.

Puis c'est la douche froide : ils parlent de me remettre en cellule d'isolement. Je me jette sur la fenêtre et je hurle qu'on va m'enfermer. Les potes en-dessous font le bazar. Ils me ramènent dans ce cachot, je vois les militants postés à la grille. Courage ! 4 heures dans ce cachot, avec rien, enfermée par 2 gendarmes qui ont l'âge de mes enfants. On ne me laisse pas un gobelet d'eau sous prétexte que je pourrais le découper et l'avaler …? ils disent qu'ils ne sont pas psychologues, dommage. Je vais chanter, ma France de Ferrat, des chansons d'amour et de lutte, ça résonne pas si mal ; le temps passe.

Retransfert. Je demande à voir mon avocat qui m'annonce que je serai présentée au juge d'Amiens le lendemain.
Le retour en cellule est une horreur. Je sais que ça ne durera pas, que ce n'est rien comparé à d'autres. Ma tête raisonne mais les larmes coulent toutes seules Je réussis à gérer. Je m'endors mais un abruti me réveille en pleine nuit pour savoir si je vis toujours.

Vendredi 30 mai. Transfert à Amiens. Avant de partir j'offre à certains gendarmes mes dessins, ils ne paraissent pas insensibles. Je comprends qu'on va me menotter. Ils sont sur les dents. Départ donc menottée encadrée de 3 gendarmes armés jusqu'aux dents avec des gilets pare-balles. On part en convoi, sirènes hurlantes, avec 2 motards qui ouvrent la route, ils ont ordre de ne pas s'arrêter. Que doivent penser les personnes qu'on croise ? Que j'ai commis un infanticide ou découpé mon amant en morceaux ? J'essaie d'avoir de l'humour pour prendre du recul !
Arrivée à Amiens je vois mes potes et je lève les poignets dans leur direction ; on me tire à une telle allure dans le palais de justice que je manque tomber à terre. On attend les 5 dans des « cages ». Les gendarmes se marrent entre eux. Je chante.

Verdict : je suis placée sous contrôle judiciaire jusqu'au procès qui doit avoir lieu le 1er juillet avec interdiction de rencontrer mes «complices » sinon c'est la prison immédiatement m'a dit le juge. En clair on nous empêche de préparer notre défense ensemble. Ils ne connaissent pas (et n'aiment pas) l'action collective.

Ainsi l'objectif est clair :
- faire passer individuellement les 5 personnes interpellées pour de dangereux illuminés
- éviter tout débat démocratique et museler les opposants au projet
- orienter l'agriculture vers une industrialisation avec des coûts les plus bas possible

Des campagnes vidées de leurs paysans, sans vaches dans les champs, parsemées de grands bâtiments-usines ! Des scandales sanitaires à répétition, l'eau et le sol irrémédiablement pollués ! (comme c'est le cas pour les rivières de Franche-Comté)
Mais attention : trop de citoyens conscients vivent dans les campagnes pour qu'un tel projet passe. On est bien dans une action collective et pour un enfermé 10 le remplacent.

Que faire ?
- vous pouvez diffuser mon témoignage dans vos réseaux
- adhérez à Novissen, aux amis de la Conf
- vous pouvez envoyer un soutien financier à la Conf pour payer le procès

Gardez votre liberté de penser et d'agir sans vous laisser influencer par les médias dominants. Il faut s'informer au quotidien dès que l'on consomme. On est tous citoyens du monde et responsables !


Dominique Henry
Institutrice et paysanne en retraite


Voilà la pétition de soutien à Dominique Henry qui a refusé un
prélèvement ADN.
Merci de signer massivement si vous êtes éco-responsables et pour le
droit de protestation.
          

http://www.petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=SDH2017